Les 5 métiers les plus susceptibles de vous rendre malade

Posté le 5 mars 2014 | Dernière mise à jour le 15 juillet 2020

Les 5 métiers les plus susceptibles de vous rendre malade

 

Les risques professionnels existent dans presque tous les métiers mais les plus susceptibles de provoquer plus de maladies vont de l'agriculture au travail au bureau en passant par le secteur de la construction, les pompiers et les pilotes.

Une étude australienne, citée par CNN, montre que 40% des travailleurs australiens peuvent être exposés à des produits chimiques qui stimulent le risque de développer un cancer. Les rayons solaires, la fumée de tabac et d'échappement de moteurs diesel figurent en tête de liste des pathogènes les plus communs.

Alors que certains emplois, comme l'exploitation forestière et l'installation et la réparation des câbles électriques, sont intrinsèquement dangereux enregistrant des niveaux très élevés de décès, d'autres risques de maladies graves dans le milieu professionnel existent, à commencer par l'agriculture.

En effet, selon d'autres études citées par CNN, bien que les agriculteurs aient tendance à avoir des taux de mortalité plus faibles -liés à la maladie du cœur, les cancers du poumon, de l'œsophage, de la vessie et du côlon- probablement grâce à des taux réduits de tabagisme et un mode de vie physique active, il n'en demeure pas moins que des risques plus élevés d'autre pathologies existent chez eux.

Parmi celles-ci, le National Cancer Institute, cite la leucémie, le lymphome non hodgkinien, le myélome multiple, le sarcome des tissus mous, et les cancers de la peau, des lèvres, de l'estomac, du cerveau et de la prostate.

Raison invoquée, les agriculteurs sont exposés à un large éventail de produits chimiques dangereux, y compris les pesticides, les gaz d'échappement du moteur, des engrais, des fongicides, et des carburants, ainsi que les virus animaux et la poussière.

Vient ensuite le secteur de la construction et du bâtiment avec environ 1,3 million d'ouvriers qui, en plus de la chute d'objets et de machines, sont également exposés à l'amiante, selon l'American Lung Association qui explique que les petites fibres d'amiante s'accumulent dans les poumons, provoquant ainsi des cicatrices qui peuvent durcir les voies respiratoires - une condition appelée asbestose ou mésothéliome maligne, un cancer mortel causé également par l'amiante qui peut prendre jusqu'à 40 ans à se développer après que la personne ait été exposée à la toxine.

Les sapeurs-pompiers, figurent, eux aussi, parmi les catégories les plus à même de développer une maladie en raison notamment de traumatismes et d'inhalation de fumée qui peuvent constituer des menaces très graves.

Cependant, les pompiers sont sept fois plus susceptibles de mourir d'une crise cardiaque que l'inhalation de fumée, selon un rapport de l'US Fire Administration.

Une étude de l'Université de Harvard va plus loin en soulignant que le stress physique et psychologique chez les sapeurs-pompiers augmente jusqu'à 100 fois le risque cardiaque chez cette catégorie au moment de lutter contre un incendie.

Les pilotes n'échappent pas à la règle, à en croire une autre étude pour qui, le dicton «ne volez pas trop près du soleil» prend un tout nouveau sens quand il s'agit de pilotes de ligne.

En effet, des chercheurs de l'Université d'Islande ont constaté que les pilotes d'avion ont 25 fois le taux normal de mélanome maligne, la forme la plus mortelle du cancer de la peau.

Le rayonnement cosmique peut être en partie à blâmer, mais les chercheurs suggèrent des facteurs de style de vie qui peuvent jouer un rôle dans le cancer de la peau chez les pilotes.

Il s'agit notamment de l'exposition excessive au soleil quand ils ne sont pas en plein air (voyages gratuits aux zones tropicales), et la perturbation des rythmes circadiens en traversant plusieurs fuseaux horaires, ce qui pourrait affecter la capacité de l'organisme à combattre la maladie.

Last but not least, le sédentarisme ou le travail au bureau où, le fauteuil moelleux et le clavier ergonomique, sont liés à une augmentation de 82 pour cent du risque de mourir d'une maladie cardiovasculaire par rapport à ceux qui passent moins de quatre heures par semaine assis au bureau, selon une nouvelle recherche de l'université de Caroline du Sud.

En effet, l'inactivité veut dire moins de calories et provoque des changements dans la façon dont les muscles engloutissent le glucose et brûlent les graisses.

Heureusement, les chercheurs ont découvert que l'exercice régulier de manière significative repousse les effets néfastes du travail au bureau.

Source (lamatin.ma)

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