Déficit de l'assurance-maladie : 8,6 Mds€, un peu moins lourd que prévu

Posté le 11 avril 2012 | Dernière mise à jour le 13 mars 2020

altLe déficit de la branche maladie de la Sécurité sociale a atteint 8,6 milliards d'euros en 2011, soit un recul notable par rapport au 11,6 mds enregistrés en 2010, a indiqué lundi, Frédéric Van Roekeghem, directeur de l'Assurance-maladie, dans un entretien aux Echos.

La situation n'est «n'est pas aussi dramatique qu'on pourrait le croire», «l'équilibre est à notre portée», estime le directeur de l'Assurance-maladie, Frédéric Van Roekeghem.

«A 8,6 milliards d'euros, le déficit 2011 représente une amélioration de 3 milliards par rapport à 2010, et il est inférieur de 900 millions aux prévisions», a expliqué Frédéric Van Roekeghem, directeur de l'Assurance-maladie, dans un entretien au quotidien économique Les Echos.

«Les dépenses de prestations ont été moins importantes qu'attendu, à hauteur de 300 millions. Il s'agit essentiellement des soins de ville», explique-t-il, avançant également les 165 millions économisés sur les «coûts de gestion» - passés de 5,5 % des dépenses en 2000 à 3,6 % aujourd'hui - et des recettes de CSG «un peu meilleures que programmé» avec 275 millions.

Dans son ensemble, le régime général de la sécurité sociale, dont les comptes quasi-définitifs ont été publiés par le gouvernement, affiche un déficit de 17,4 milliards d'euros pour 2011, un peu mieux que les 18 milliards prévus. La branche assurance-maladie y est pour beaucoup puisqu'elle aura besoin de 900 millions de moins que prévu tandis que celle des accidents du travail-maladie professionnelles affiche un déficit de 200 millions d'euros, au lieu de l'équilibre prévu. Avec respectivement 6 et 2,6 milliards, les déficit des branches retraites et famille sont conformes à l'attente.

Selon Frédéric Van Roekeghem, la situation n'est «n'est pas aussi dramatique qu'on pourrait le croire». Et d'estimer que «l'équilibre est à notre portée». «Sans se lancer dans des réformes brutales, comme certains le préconisent. Je pense que notre protection sociale est légèrement sous-financée, mais nous maîtrisons beaucoup mieux la dépense depuis plusieurs années», pense le directeur de l'assurance-maladie. Il a, par ailleurs, affirmé que «le déficit sera ramené cette année à la moitié de ce qu'il était en 2004, voire moins, alors que la crise de 2008-2009 a été sans précédent».

 Source : le parisien

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